Inaction. Ennui. Manque d’énergie.
Manque de motivation. Perte d’intérêt.
Ce ne sont que quelques-uns des signes
de la dépression au travail. La prise en charge de vos symptômes de dépression au travail peut être difficile.
Voici quelques conseils qui pourraient
vous aider :
Continuez de vous documenter
sur la dépression et allez chercher
des ressources qui peuvent vous aider.
1 Canadien sur 4 vit avec une
dépression suffisamment grave au cours de sa vie pour avoir besoin d’un traitement.
Si vous souffrez d’une dépression, sachez que vous n’êtes
pas seul.
La dépression (trouble dépressif majeur) est une maladie grave répandue qui a des répercussions négatives sur votre bien-être, vos pensées et votre comportement. La dépression entraîne un sentiment de tristesse et/ou une perte d’intérêt pour les activités que vous aimiez auparavant. Elle peut donner lieu à divers problèmes émotionnels et physiques,
et nuire à votre fonctionnement au travail et à la maison.
Sentiment de tristesse
ou humeur déprimée
Perte d’intérêt ou de plaisir pour
les
activités auparavant
considérées
comme agréables
Modification de l’appétit – perte
de
poids ou prise de poids non liée
au
régime alimentaire
Difficulté à dormir ou sommeil
de
durée excessive
Manque d’énergie
ou grande fatigue
Intensification de l’activité physique
sans but (p. ex. bouger les mains
sans
arrêt ou faire les cent pas)
ou ralentissement des
mouvements
ou de la parole (assez
pour que
les
autres le remarquent)
Sentiment de dévalorisation
ou de culpabilité
Difficulté à penser, à se concentrer
ou à
prendre des décisions
Pensées de mort
ou de suicide
Biochimie :
Les variations des concentrations de certaines substances chimiques dans
le cerveau peuvent
contribuer à l’apparition de symptômes de dépression.
Génétique :
La dépression est plus fréquente dans certaines familles. Par exemple,
si un jumeau identique souffre de dépression,
la probabilité que l’autre
en souffre au cours
de sa vie est de 70 %.
Personnalité :
Les personnes qui ont
une faible estime de soi
qui se sentent facilement dépassées en période
de stress ou qui sont généralement
pessimistes, semblent
plus vulnérables à
la dépression.
Facteurs environnementaux :
Une exposition continuelle
à la violence, à la
négligence, à l’abus ou à
la pauvreté
peut accroître le risque
de dépression chez
certaines personnes.
La dépression s’accompagne souvent de symptômes anxieux, et ces symptômes anxieux peuvent être évalués dans le cadre d’un diagnostic de dépression.
Afin de mieux reconnaître
et évaluer
la sévérité des
symptômes anxieux
associés au TDM, nous
ajoutons la précision « avec
détresse anxieuse ».
La détresse anxieuse se définit par la présence d’au moins deux des symptômes suivants
pendant la plupart des jours au cours d’un épisode dépressif majeur :
Sentiment d’énervement
ou de tension
Sentiment d’agitation inhabituel
Difficultés de concentration dues à des soucis
Peur que quelque chose d’horrible
ne survienne
Sentiment d’une possible perte de contrôle de soi
On entend ici par « présentéisme » la baisse de productivité au travail causée par le TDM. Votre TDM nuit-il à votre rendement au travail? Si c’est le cas, vous n’êtes pas le seul.
Comme les Canadiens occupant un emploi passent plus de 60 % de leur temps éveillé au travail, le milieu de travail peut jouer un rôle important dans la santé psychologique.
Les Canadiens atteints de dépression affirment qu’ils fonctionnent à 62 % de leur capacité au travail.
Chaque semaine, au moins
500 000 Canadiens ne se présentent pas au travail en raison d’un problème
de santé mentale.
70 % des Canadiens atteints de dépression ont eu à s’absenter du travail pour une invalidité de courte ou de longue durée, ou pour toujours.
78 % des Canadiens craignent de perdre leur emploi à cause de leur dépression.
Vous pourriez avoir les difficultés suivantes au travail :
Parlez à votre médecin si vous éprouvez des difficultés.
La dépression touche autant les hommes que les femmes.
Bien que la dépression touche autant les hommes que les femmes, les femmes sont deux fois plus susceptibles d’être traitées pour leur dépression. Cette réalité pourrait découler d’un taux plus élevé de dépression chez les femmes, mais il se pourrait aussi que les femmes soient plus enclines que les hommes à demander de l’aide. Les symptômes de la dépression peuvent différer chez les hommes et les femmes. Par exemple, chez les hommes, on observe typiquement un taux élevé d’irritabilité, de colère et de découragement, alors que chez les femmes, on observe plutôt un sentiment de tristesse ou de « vide » de même qu’une perte d’intérêt ou de plaisir dans les activités.
La dépression est fréquente.
1 Canadien sur 4 vit avec une dépression suffisamment grave pour avoir besoin d’un traitement au cours de sa vie. N’oubliez pas, vous n’êtes pas seul!
La dépression, ce n’est pas un simple changement d’humeur passager ni un défaut ou un signe de faiblesse.
La dépression est une maladie bien réelle, mais – et c’est là un fait encore plus important – il y a des traitements pour la soulager.
Il y a différentes façons de surveiller les symptômes de la dépression.
Votre médecin peut surveiller vos symptômes en faisant une série d’évaluations. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide pour une maladie comme la dépression. N’allez pas croire que vous devez régler ce problème par vous-même.
La dépression affecte de nombreuses sphères de votre vie, pas seulement votre humeur.
Peut-être trouverez-vous étonnant d’apprendre que la dépression peut nuire à vos sentiments, à votre humeur, à votre niveau d’énergie et à votre capacité de penser.
Il ne suffit pas de se secouer pour s’en sortir.
Plusieurs facteurs, y compris des différences quant à certaines substances chimiques dans le cerveau, à la génétique, à la personnalité ou aux facteurs environnementaux, peuvent jouer un rôle dans la dépression. Vous ne pouvez pas simplement décider d’arrêter d’être déprimé; la dépression est une véritable affection médicale.
La dépression peut être émotionnelle, physique et cognitive.
Peut-être avez-vous remarqué que : vous n’avez plus de plaisir ni d’intérêt à faire des activités que vous aimiez auparavant; vous vous sentez triste, déprimé ou désespéré; vous dormez trop ou pas assez; vous avez moins d’énergie ou vous sentez fatigué; vous mangez trop ou trop peu, vous avez pris du poids ou en avez perdu; vous avez une faible estime de vous-même, vous vous sentez coupable ou avez l’impression d’être bon à rien; vous avez du mal à penser, à vous concentrer ou à prendre des décisions; vous bougez ou parlez plus lentement qu’avant, au point où d’autres personnes le remarquent, ou alors vous êtes tellement agité que vous n’arrêtez pas de bouger; ou vous songez à vous automutiler ou pensez que vous seriez mieux mort. Il est important de savoir que vous n’avez pas nécessairement tous ces symptômes et que leur sévérité, leur fréquence et leur durée peuvent varier. De même, vous n’avez peut-être pas les mêmes symptômes qu’une autre personne déprimée. Parlez de tous vos symptômes à votre médecin.
Consultez votre médecin avant de faire le moindre ajustement à votre médication.
Il est très important que vous suiviez les directives de votre médecin concernant les médicaments que vous prenez et que vous continuiez de les prendre comme ils vous ont été prescrits. Après tout, votre médecin ne vous les a pas prescrits sans raison.
Il y a plusieurs façons de traiter la dépression, pas seulement les médicaments.
Vous pensez peut-être que votre médecin ne peut faire autre chose que de vous prescrire des médicaments, mais sachez qu’il y a de nombreuses façons de traiter la dépression. Votre médecin pourrait vous suggérer une thérapie ou une technique de modification du comportement, comme la « thérapie cognitivo-comportementale » ou TCC. La TCC – administrée par un psychologue – apprend aux gens des techniques de résolution des problèmes et les aide à trouver des stratégies pour mieux faire face à leur dépression. Elle aide aussi les gens à reconnaître leurs perceptions erronées, puis à modifier leur comportement. Si nécessaire, votre médecin peut vous prescrire un antidépresseur. Vous pouvez collaborer avec votre médecin pour tenter de prendre votre dépression en charge.
En vous accordant la priorité et en ayant pour objectif de prendre votre dépression en charge, vous serez mieux équipé pour vous acquitter de vos obligations dans la vie. Il est facile de vous laisser distraire, mais tellement important de vous occuper de vous-même en premier lieu, avant de vous occuper des autres.
N’ayez pas peur de demander de l’aide à votre famille ou à vos amis pour vous ménager la possibilité de vous concentrer sur vous-même.
L’atteinte d’objectifs précis peut vous aider à vivre la vie que vous souhaitez alors que vous prenez votre
dépression en main. Vous pourriez commencer par vous fixer un petit objectif à accomplir chaque jour (p. ex.
mettre par écrit dans un journal de 3 à 5 choses dont vous êtes reconnaissant ou aller au lit 1
heure plus
tôt que d’habitude). Demandez-vous s’il y a une chose que vous pourriez faire aujourd’hui pour vous
rapprocher de votre objectif. Une fois que vous aurez pris confiance en vous, vous pourrez tenter
d’atteindre des objectifs plus importants et à plus long terme. Considérez les objectifs à court terme que
vous vous fixez comme un tremplin
vers votre but ultime, c’est-à-dire votre rétablissement.
Pour vous aider à déterminer vos objectifs, posez-vous les questions suivantes :
Exemples d’objectifs à court terme
Exemples d’objectifs à long terme
Téléchargez ce formulaire pour vous aider à surveiller vos objectifs à court et à long terme.
Téléchargez ce journal fort utile pour consigner vos symptômes par écrit.
Voici quelques ressources en ligne utiles sur la dépression et le travail que vous pouvez consulter.
Le travail et la santé mentale. Gouvernement du Québec.
https://www.quebec.ca/sante/sante-mentale
La santé mentale au travail. Canada Vie.
https://www.strategiesdesantementale.com/ressources/la-sante-mentale-au-travail
National Alliance on Mental Illness. Living with depression: How to keep working.
https://www.nami.org/Blogs/NAMI-Blog/April-2017/Living-with-Depression-How-to-Keep-Working (en anglais)
Priory. Steps to take if you feel too depressed to work.
https://www.priorygroup.com/blog/steps-to-take-if-you-feel-too-depressed-to-work (en anglais)
Mental Health America. Depression in the workplace.
https://www.mhanational.org/depression-workplace (en anglais)
WebMD. What to know about depression and work.
https://www.webmd.com/depression/what-to-know-about-depression-and-work (en anglais)
Veuillez prendre note que Lundbeck n’est pas responsable du contenu ni de la gestion des sites Web susmentionnés.
Pour plus d’information sur la dépression et son traitement, ou pour trouver de l’aide et des ressources, vous pouvez visiter les sites Web suivants :
SOCIÉTÉ POUR LES TROUBLES DE L’HUMEUR DU CANADA
CENTRE DE TOXICOMANIE ET DE SANTÉ MENTALE
https://www.camh.ca/fr/info-sante/index-sur-la-sante-mentale-et-la-dependance
ASSOCIATION CANADIENNE POUR LA SANTÉ MENTALE
https://cmha.ca/fr/trouver-de-linfo/sante-mentale/
http://www.heretohelp.bc.ca/factsheet/depression (en anglais)
COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
https://commissionsantementale.ca/
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/sante-mentale-maladie-mentale/depression
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Nous espérons que cette information vous a été utile. N’hésitez pas à poser des questions sur le TDM/la dépression et le travail à votre professionnel de la santé ou à lui faire part de vos inquiétudes à
cet égard.
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